Depuis notre navire, lorsque nous nous approchons des côtes, on peut voir au loin la valse des pendus.
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Vidéo : Interlude Photographique
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Quand le zéphyr vient à manquer, notre navire s’arrête. Quand le ciel cesse de nous guider, notre joie est défaite. Alors le soir, quand vient le noir, nous entamons ce chant. Danse macabre, et sombre histoire sous le soleil couchant.
Voyez, leurs pieds, ne touchent plus la terre. Ils dansent, ils dansent, dans les flammes de l’Enfer ! Cheveux coupés et cous rompus : voyez, voyez, la valse des pendus !
Tristes valseurs, jadis nos frères, dans leur torpeur amère, pâles acteurs, ils jouent pour nous le destin des voleurs.
Voyez, leurs pieds, ne touchent plus la terre. Ils dansent, ils dansent, dans les flammes de l’Enfer ! Cheveux coupés et cous rompus : voyez, voyez, la valse des pendus !
Ceux qui ont l’or, et vivent loin de l’eau laissent leurs corps en festin aux oiseaux. Ils clament bien haut le vice et l’outrage mais tuent plus d’hommes que les anthropophages !
Voyez, leurs pieds, ne touchent plus la terre. Ils dansent, ils dansent, dans les flammes de l’Enfer ! Cheveux coupés et cous rompus : voyez, voyez, la valse des pendus !
Quand le zéphyr vient à manquer ceux qui ont vu racontent ce qui pourrait nous arriver, viennent l’effroi et la honte…
Mais non, mes frères, ne cédons pas ! au jeu de peur des vrais scélérats ! Le vent revient, ennemi à l’horizon ! Ce soir, en chœur nous chanterons…
Voyez, leurs pieds, ne touchent plus la terre. Ils dansent, ils dansent, dans les flammes de l’Enfer ! Cheveux coupés et cous rompus : voyez, voyez, la valse des pendus !